Diadèmes, tiares, sceptres… Habiller le pouvoir a longtemps été un enjeu pour les grandes maisons. Un défi relevé au fil des siècles par la maison Chaumet avec maestria, faisant du 12 Place Vendôme la référence que l’on connaît aujourd’hui.
Place Vendôme, chaque année, chaque saison, se succèdent d’étincelantes collections de joaillerie dans les vitrines… mais au n°12, l’on admirera toujours un bijou, le plus emblématique d’entre tous, dont la maison Chaumet a fait son icône : le diadème.
Depuis la nuit des temps, l’homme se pare de bijoux, auxquels il attribue un ensemble de fonctions et de symboles essentiels : pouvoir, union, séduction, protection ou mémoire ; or de tous les ornements, il n’y a que ceux de tête, tiares, couronnes ou diadèmes, capables de tous les incarner.
Et c’est déjà liée à la royauté et à ses parures que commence, il y a 241 ans, l’histoire de la maison Chaumet :
Son fondateur, Marie-Etienne Nitot, est l’apprenti du joaillier officiel de la couronne de France, et décide de lancer sa propre maison en 1780. Par sa formation, il connaît l’excellence et la virtuosité nécessaires qu’impose un travail destiné aux princes.
Puis durant plus de deux siècles, à l’image d’une France ayant connu plusieurs régimes et épreuves avant la stabilité de nos jours, la maison de joaillerie connaitra différents noms de propriétaires et difficultés avant son rayonnement actuel.
Car ce qui a toujours été constamment assuré, c’est son savoir-faire, chaque maître d’atelier formant ainsi son successeur : à ce jour, Benoît Verhulle est le treizième à œuvrer au sein de la maison.
Et cette tradition, à la fois conservée et étoffée à chaque nouvelle génération d’artisans, a permis de toujours maintenir des liens avec les commanditaires de pouvoir. De ceux-là, sont nés plus de 3500 diadèmes.
Autant de parures pour les têtes couronnées de France, d’Angleterre, de Russie, d’Inde…. Mais, c’est bien l’empereur Napoléon Ier, et son épouse, Joséphine de Beauharnais, qui, en déclarant cette maison « fournisseur officiel », ont été les principaux à la mettre en lumière.
Depuis, les artisans de Chaumet se sont toujours inspiré des symboles de l’empire pour façonner son identité, un répertoire d’un naturalisme fort avec ses feuilles de laurier, ses épis de blé et ses abeilles. C’est donc en l’honneur du couple qu’en 2010, la maison lance sa collection signature, baptisée « Joséphine ».
Bagues, bracelets, colliers… des créations visuellement inspirées du diadème, une brillante idée assurant à Chaumet d’inscrire sa tradition dans l’ère du temps : la collection « Joséphine » joue le jeu de la modernité et se porte à l’envie, colorée de pierres précieuses ou immaculée de diamants et de perles, en accumulation, asymétrique ou en toute simplicité.
Aujourd’hui, à chacun sa part de rêves, libre de s’exprimer à travers un bijou rendu accessible à tous, que ce soit pour célébrer une union, ou marquer d’une pierre blanche un projet couronnée de succès !